Il convient de remplacer les ressources énergétiques à base de carbone (4/5 èmes des besoins qui ont plus que doublé en 40 ans), par les ressources non carbonées. Ce remplacement demande des consommations de ressources minérales, une consommation accrue de ressources hydrauliques, Par ailleurs, la croissance très forte du secteur numérique conduit aussi à des besoins en ressources minérales, énergétiques et hydrauliques accrues.

Les deux approches généralement décrites sont la sobriété et l’efficacité. A quelle vitesse pouvons-nous modifier l’organisation de nos sociétés pour que cette décroissance soit juste, quantitativement efficace, et démocratiquement gérée ? Comment gérer la baisse des inégalités (les plus riches consomment plus de ressources que les plus pauvres).

Comment changer les logiques de priorité dans les choix politiques, qu’ils concernent les investissements, la recherche, l’innovation ou les inégalités ? Comment établir un changement dans les outils d’évaluation des projets ?

Le sujet de cette concertation est de savoir si la transition énergétique indispensable durant ce XXIe siècle nécessite une étape de décroissance choisie et organisée par des planifications validées démocratiquement pour atteindre une société de la post croissance.